
Et si ces quatre petits mots de Sassou, dans ses Vœux 2018, résonnaient comme un appel aux Congolais à s'extirper par eux-mêmes de ses griffes pernicieuses? "...Sauvons-nous nous-mêmes", a-t-il martelé. Entendez : Sauvez-vous vous mêmes. Une suggestion au soulèvement du subconscient ? Sassou a sans doute marre de tous ses crimes, de ses mensonges vieux de 39 ans, voire plus, de son incompétence viscérale, etc, des humiliations infligées aux Congolais depuis sa forfaiture électorale de mars 2016. Il en a assez de son mal-être causé par le désaveu dont il est l'objet, aussi bien sur le plan national que sur le plan international. Il est tout simplement fatigué. Ne l'oublions pas, le patriarche a 80 ans, contrairement à ses prétendus 74 ans. Le vieux ne peut quitter le pouvoir volontairement car ayant crié victoire en mars 2016 à qui voulait l'entendre. De plus, la pression de ses proches voraces est telle qu'il est obligé de s’y maintenir. Il SAIT donc que le peuple congolais seul a le dernier mot pour son cas. Et la seule issue serait une insurrection populaire qui le sauverait aussi lui même d'une certaine manière ! Car les ennemis bien aimés, qui lorgnent sur le trône, sont multiples (Okemba, Nianga...). Et puis, trop d'effluves de coups-montés planent sur Mpila. Le vieux craint trop pour son pouvoir, préférant qu'ils sombrent tous ou RIEN. Pour Sassou il n'y a pas pire affront qu'un renversement par un proche autre que Kiki, le fils prodige… en gabegie financière. La révolte légitime d'un peuple au bord du précipice serait donc de loin préférable. La consigne est on ne peut plus claire. "Sauvez-vous vous mêmes"
Excellente année 2018 !
GMI