La déclaration a été faite ce jeudi 31 août à Oyo, où le spécialiste et expert en coups d’État, Denis Sassou Nguesso, a reçu le président de l’Angola Joao Lourenço.
Après avoir condamné le coup d’État survenu au Gabon, appelant « au respect de l’intégrité physique du président Ali Bongo Ondimba, de celle de sa famille et de ses proches, ainsi que de celle des hauts responsables des institutions de l'État », Sassou et Lourenço ont exhorté « tous les acteurs à privilégier les voies politiques pour préserver la paix, l’unité et la sérénité du peuple gabonais ». Et demandé la tenue d’un sommet extraordinaire, pour, ont-ils avancé, « assurer la continuité des activités » de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), sans en préciser la date.
« Trop tard, le Gabon ne reviendra plus en arrière et Sassou le sait », commente un analyste congolais qui ajoute que « sachant la nature des relations qu’il entretenait avec Ali Bongo, Sassou a le sourire au coin des lèvres, mais il a en même temps mal puisqu’il ne pourra plus réaliser son rêve, celui de voir son petit-fils, un Bongo, jouer un rôle politique au Gabon, et pour cause, les Gabonais ne veulent plus d’un Bongo à la tête de leur pays ».
Entrecongolais.com