
La mélodie des étoiles
Chante le dernier baiser
De l’été qui s’en va là-bas
Porter sa douce chaleur
Pour ouvrir couvrir ailleurs
Les doux pétales des hibiscus
Qui s’ouvrent s’étirent le matin
Les bougainvillées bel arc-en-ciel
Froufroutent dans le vent
Qui chuchote tout doux
La bise du matin de lumière
Se souvenir des chemins perdus
Des régions des espaces inconnus
Des rencontres inattendues
Des départs précipités incompréhensibles
Des jours d’enfance saveur lantana
Citronnelle mystérieux arôme
D’un parfum connu apportent
Une joie évanescente insaisissable
Penser aux nuits cadencées
Dans les trains bondés de rires
Des éclats qui scintillaient
Avec toutes les célestes étoiles
Dans des frémissements
Doux et soyeux des matins
Au bord de la mer la mer
Immense vaste monde
Baie ouverte aux rêves
Toujours sublimes
Toujours grandioses
Se souvenir de ce sang commun
Du crime 23-7 qui s’écoule s’en va
Folie sans nom indicible horreur
Nos morts se comptent
Dans les forêts les maisons
Les prisons les rues
Les hôpitaux les silences
Et les questions en nous brûlent
Brûlent brûlent
Et les larmes coulent
Coulent coulent
Se souvenir de beaucoup
De nuits d’amour de veille
Qui tournent tournent
Et le temps son vol
Ne suspend pas…
Marie Léontine Tsibinda Bilombo