
Le suspense n’a que trop duré ! Depuis ce mardi, Alfoncine Nyélénga Bouya y a mis un terme. Elle l’a annoncé sur son mur Facebook : son troisième livre - après Makandal dans mon sang et Le rendez-vous de Mombin-Crochu - est prêt et sera bientôt en librairie et sur toutes les plateformes de vente en ligne.
Les trois nouvelles que compose ce recueil ont la particularité de se dérouler à Poto-Poto, le troisième arrondissement de Brazzaville. Y sont abordés ses thèmes-fétiche, la spiritualité et la quête de soi. La cupidité et l’avarice. En témoigne Kôko Matourine, une vieille femme dont on ignore l’origine mais qui brille par son avarice. « Nous n’avons jamais su d’où elle venait ni de quel pays elle était originaire. Était-ce du sud de la Centrafrique ou du Nord-Congo ? Aucun de nous ne le savait, aucun de nous ne pouvait l’affirmer ! Elle parlait une langue que nous nommions le « Mugwé na Bangui », mais qui pouvait aussi bien être le Sango, Baya, ou le Ngwaka parlés en Centrafrique, mais peut-être aussi le Gbadjiri qui chevauchait les deux Congo puis s’enfonçait dans la Centrafrique de nouveau. Toujours est-il que Kôkô (Grand-Mère) Matourine devint membre de notre famille, de notre vie par la puissance mythique d’une solidarité en voie de disparition », écrit-elle dans la nouvelle Kôkô Matourine.
A lire absolument !
Entrecongolais.com
Un saut à Poto-Poto, d’Alfoncine Nyélénga Bouya, 15 euros