
Dans son discours à la nation, on ne peut plus soporifique et pitoyable, Sassou a reconnu la crise économique que vit le Congo. Mais, curieusement, il a zappé les raisons de cette crise.
Qu’à cela ne tienne ! L’homme est connu pour ses farces. Passons à la journée du 15 août ! Chacun a pu voir le défilé, suivi d’un banquet au cours duquel l’homme du 05 février 1979 et du 05 juin 1997 a déployé ses talents de danseur et de ... de chanteur. Fallait-il organiser cette fête et en publier les images ?
C’est bien connu : « Les perdants ont toujours fêté leur victoire avant de gagner. » (Najib Ben Seffaj) Sassou a fêté sa victoire sur le FMI avant de la gagner. Et pour cause : narcissique, en dansant il pensait plus à son pouvoir que le FMI va remettre sur orbite qu’à la vie des Congolais.
Que d'argent public et d'énergies dépensés donc, pour une réalité qui n'existe que dans l'imaginaire des Congolais !
On l’aura compris, tous les 15 août, on fête à coups de milliards les crimes politiques, financiers et économiques de monsieur Sassou. La misère des Congolais, les immondices qui empêchent les populations de Pointe-Noire et de Brazzaville de respirer, la croissance exponentielle du chômage des jeunes, tout ça, connaît pas !
Le budget alloué à cette commémoration de l'indépendance aurait mieux servi ailleurs, pourquoi pas à assainir quelques rues de la Capitale ? Le Festival panafricain de Musique qui aurait dû se tenir cette année à Brazzaville, a été reporté, faute d’argent. Pourquoi la folie du mardi 15 août ? En bon dictateur, Sassou a dû lire Napoléon Bonaparte : « Il faut des fêtes bruyantes aux populations, les sots aiment le bruit, et la multitude c’est les sots. »
Bonne semaine à tous !
GMI