
Après les législatives organisées en France les 12 et 19 juin derniers, l’avocat Franco-congolais candidat de la 18ème circonscription de Paris se dit prêt pour les nouveaux défis politiques en France.
Lors du premier tour des législatives le 12 juin dernier, dans une configuration électorale qui le mettait pour la première fois en face de onze autres candidats dans la 18ème circonscription de Paris, Laurent Boula a terminé à la septième place. Pas assez de suffrages pour prétendre accéder au deuxième tour. Qu'à cela ne tienne ! Pour le candidat de la diversité, ayant eu Sonya Leclerc en tant que sa suppléante et Me Tenesi-Mawa en tant que directeur de campagne, ç a été une première expérience législative réussie... D'autant que faute de moyens financiers, toute la circonscription n’a pas été couverte par ses affiches.
Il reste toutefois confiant pour l'avenir, qu'il ne voit pas ailleurs que dans la 18ème circonscription de Paris, une partie du 9ème et une partie du 18ème arrondissement de Paris, où se mêlent les populations de la butte Chaumont, dite bourgeoise et celle de Clignancourt, de la diversité. Il se projette, avec pugnacité, pour les élections sénatoriales et européennes sous l’étiquette de la Lutte contre les changements climatiques.
Remerciant les électeurs qui se sont déplacés et heureux d’avoir été en contact avec eux, il a confié avoir « acquis une proximité et une réelle connaissance du terrain ». La continuité, estime-t-il, passe par une redéfinition politique avec un groupe des "Verts" qui s’appellera "Convergence" dont l’objectif demeure celui de sensibiliser et de réunir autour d’enjeux concrets locaux ou globaux, des réponses innovantes à apporter sur les problématiques de l’écologie.
Si l’on s’en tient aux deux semaines de campagne des législatives, Laurent Boula, dans une série de questions-réponses, retient que sa candidature a été bien accueillie et n’a souffert d’aucune contestation, que ce soit de la part des électeurs ou des onze autres candidats. Par rapport au nombre de voix obtenues des 45 bureaux de vote, une moyenne de 20 bulletins ont été en sa faveur.
Le Franco-congolais s’était présenté sous le label des trois cents candidats en France sélectionnés pour les législatives 2022 par le Niçois Jean-Marc Governatori, non avec l’espoir réel d’être élu mais pour "jouer un rôle décisif" pour une "écologie au centre". C’était deux mois après l’élection présidentielle en France. À l'issue du scrutin, c’est plutôt le sortant Pierre-Yves Bournazel, proche d’Édouard Philippe, composante de la majorité d’Emmanuel Macron, qui a laissé sa place à Aymeric Caron, l’ancien journaliste qui s’est lancé en politique, Révolution écologique pour le vivant (REV), pourtant parachuté dans la circonscription, mais bénéficiant de la poussée de Jean-Luc Mélenchon à Paris.
Antoine Daniel Kongo