L'annonce a été fite sur Télé-Congo. L'autocrate du Congo, Denis Sassou-Nguesso, procédera aux premières nominations des députés le 10 juillet prochain, et il l'a fait savoir à son Conseil des sous-ministres ce vendredi 5 mai.
"Le Conseil des ministres a décidé de convoquer le corps électoral pour le premier tour des élections législatives et pour les élections locales le 4 juillet pour le vote des membres de la force publique, et le 10 juillet pour le vote général", a déclaré le sous-ministre et porte-parole du gouvernement Thierry Moungalla, dans son soporifique compte rendu du monologue insipide de Sassou.
En revanche, la date des secondes nominations n'a pas elle été fixée, ça viendra le jour où Sassou sera de bonne humeur ou prêt à le faire. Néanmoins, cette incongruité n'empêche pas les pseudos-hommes politiques de se battre et de se donner corps et âme pour figurer sur la liste des nominés. La secte PCT (Parti congolais du travail), de l'autocrate Denis Sassou Nguesso, 84 ans, a déjà investi ses ouailles et automates.
Comme à son habitude, l’UPADS (Union panafricaine pour la démocratie sociale UPADS) du dualiste Tsaty Mabiala, entend bien accompagner les nominations des députés par Sassou. Le parti est réputé accompagnateur des mascarades et de l'autocratie, après tout. L’UDH-Yuki (Union des démocrates humanistes), bien que décapitée, sera aussi de la partie avec la quasi-certitude de n'obtenir aucun strapotin.
Pour l'autre dualiste et facétieux Mathias Dzon, ce sera non. Mais personne n'est dupe de son petit jeu.
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