
Vous êtes le nouveau président du groupe d’amitié interparlementaire franco-congolais ! En quoi consiste ce groupe ?
Ferréol Gassackys : Le Congo et la France ont des liens historiques… Il est important de les consolider. Comme dans un grand couple, bien sûr ! Ou de préserver leurs intérêts communs. C’est dans cet esprit que les parlementaires des deux pays échangent leurs vues par le biais d'un groupe interparlementaire…
Tout naturellement, le travail se fait physiquement…
FG : le contact est permanent via Internet, mais cela ne nous empêche pas, en tant qu’acteurs de la politique étrangère du Congo et instruments du rayonnement international de l’Assemblée nationale congolaise, de nous déplacer pour des missions auprès du parlement français tout comme de recevoir nos collègues français. Bien entendu, ces missions, de déplacements ou de réceptions, doivent avoir été préalablement autorisées par le Bureau de l’Assemblée nationale, lequel fixe notre programme annuel. Mais les missions de ce groupe d’amitié incluent aussi les échanges avec les diplomates des deux pays, ainsi que des personnalités engagées dans des activités de coopération. Nous devons du reste servir de point d’appui à des actions de coopération interparlementaire ou de coopération décentralisée…
Vous êtes connu, par ailleurs, comme un homme de culture ! Avez-vous suffisamment de temps pour toutes ces tâches ?
FG : c’est une question fondamentale que de gérer le temps ! Je m’apprête à publier un Essai à Paris (« Brèves réflexions sur le vertueux, l'instinctif, le truand et l'autre », où j’aborde les ressorts de la haine et de la violence, mais pas que !), je m’occupe de quelques jeunes comédiens, sans compter que je pense à la réussite du Fespam (Festival Panafricain de Musique.) Toutefois, je m'arrange à répondre présent à chacun de mes devoirs. La politique - j'y adjoins la diplomatie - et la culture, sont pour ainsi dire ma vie.
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