
Paris Porte de Clichy, ce dimanche 5 juillet. Une vedette de télécongo, Christian Martial Poos, a eu rendez-vous avec un mastodonte de la politique congolaise doublé d’un intellectuel hors pair, Claude Ernest Ndalla, dit Graille. Les deux hommes se connaissent depuis belle lurette, maintes fois le journaliste a invité sur ses différents plateaux le patriarche. D’emblée le ton est donné : quoi de neuf sous le soleil ? se demandent-ils instantanément. Bien sûr, ils ont fait allusion à la presse congolaise. Ndalla Graille, ancien directeur de Radio et Télévision congolaise en 1967, se demande pourquoi le journalisme congolais ne parvient pas à monter dans le train de la modernité. Le présentateur de l’Invité du dimanche sur Télécongo hausse les épaules comme pour légitimer la question du patriarche. Oui, le journalisme a évolué, surtout avec les nouvelles technologies, mais le journaliste reste encalminé dans la préhistoire, aucune déontologie, aucune conscience. Pire, neuf journalistes sur dix sont conseillers par ailleurs d’hommes politiques. La distance entre le journalisme et le militantisme n’est pas établie.
Entre un Poos au meilleur de sa forme et un Ndalla au mieux de sa forme, l’entretien embraye sur les romans que s’apprête à publier le patriarche : Kotazo et L’Illuminé… Le journaliste le connaissait poète, pourquoi désormais le roman ? C’est que le patriarche est touche-à-tout.
L’entretien entre les deux vedettes se termine à 13h. Direction pour nous autres écouteurs, admirateurs : Villeneuve-le roi. Ici, Chez Rita, un restaurant de spécialités congolaises, l’association Femmes de Brazza y tient ses réunions. Ce dimanche après-midi, l’association (6, rue M. Vignaud 92360 Meudon Tel : 0699631125) se retrouve presque au grand complet. Et la réunion est très animée. La présidente, madame Maléba Lucie, rappelle à l’ordre ses amies qui ne sont pas en règle avec le trésor. Puis vient l’heure de la bière et des brochettes. Ouf ! Il était temps. D’autant que le soleil remontre ses muscles.
Aux portes des 22h, nous partons de Chez Rita pour Chez "La Jérôme fils", tenu par Thithang, au 52 rue de Lattre. Ambiance torride! Les vieilleries ici sont légion. Quel bonheur!